Tricycle à vapeur Serpollet

Tricycle à vapeur Serpollet© Musée des arts et métiers, Cnam / Photo Sylvain Pelly
Tricycle à vapeur Serpollet© Musée des arts et métiers, Cnam / Photo Jean-Claude Wetzel
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Auteur matériel
Armand Peugeot, Léon Serpollet
Date de fabrication
1888
Emplacement
Musée
N° inventaire
16795-0001-
Classification
Objet grandeur réelle
Matériaux
Bois Aluminium Cuir Cuivre Laiton Verre Acier
Dimensions
168 x 254 x 146 cm, 900 kg
Date d'entrée
1931

Les premières automobiles utilisent des moteurs à vapeur, à essence ou à électricité. Mais les locomotives routières d'Amédée Bollée dès 1873, puis les tricycles à vapeur d'Albert de Dion en 1883 et des frères Serpollet en 1888 s'avèrent incommodes, pesants et relativement peu fiables.

La chaudière Serpollet à vaporisation instantanée
Henri et Léon Serpollet, mécaniciens à Culoz (Ain), tentent pendant une vingtaine d'années avec une remarquable obstination - mais en vain - de faire triompher l'automobile à vapeur sur sa concurrente à essence. Leur découverte majeure est la chaudière à vaporisation instantanée, qui ne contient pas d'eau. Chaque coup de piston introduit dans un tube aplati et chauffé une très faible quantité d'eau qui se vaporise aussitôt, d'où un démarrage plus rapide et un moindre risque d'explosion.

Le prototype d'une courte série
L'engin tient du char à chevaux et du bateau à vapeur, avec sa forme de calèche, son chauffage au coke, sa mise en route par une pompe à eau et son gouvernail fixant l'allure et la direction. Il peut rouler à 25 km/h. Il est à l'origine d'une série de voitures à vapeur, camions, tramways et omnibus, qui disparaissent rapidement après la mort de Léon Serpollet en 1907, pour renaître brièvement pendant l'Occupation de 1940 à 1944, en raison des pénuries de carburants.

(Cartel de l'exposition permanente)