Regards de Physicien(ne)s - Quatrième édition

Regards de Physicien(ne)s - Quatrième édition

Conférences et débats - Regards de Physicien(ne)s
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Entrée libre dans la limite des places disponibles
Inscription conseillée à musee-conf@cnam.fr

Amphi Paul-Painlevé

Cnam, 292 rue Saint-Martin, Paris 3e

Quatrième édition de la journée Regards de Physicien(ne)s organisée par la Société française de physique, en partenariat avec le Conservatoire national des arts et métiers et le Musée des arts et métiers.

De grandes conférences données par des physicien(ne)s qui présentent des sujets d’actualité, mais aussi leur parcours et leur vision de la démarche scientifique ; deux conférences flash par les lauréats des prix jeunes chercheurs de la SFP.

Cette journée est ouverte à toutes et tous. Le niveau des conférences est adapté à des lycéens en terminale scientifique, étudiants, enseignants, et tous les curieux de science.

PROGRAMME :

11 h 30 - La découverte du Boson de Higgs : et après ?

Un demi-siècle, c’est le temps de gestation du Boson de Higgs. Imaginé par F. Englert, P. Higgs (Prix Nobel 2013) et R. Brout en 1964, il est né au LHC du CERN en juillet 2012. Un demi-siècle d’une aventure humaine et technologique unique, à laquelle ont pris part les 6 000 physiciens des collaborations ATLAS et CMS, co-auteurs de cette découverte. Si l’existence du Boson de Higgs permet de résoudre le problème de la masse des particules élémentaires, elle pose aussi de nombreuses questions telles que le problème de la hiérarchie de la masse du Boson de Higgs ou le lien possible entre champ de Higgs et inflation, auxquelles s’ajoutent d’autres mystères de l’Univers comme la matière noire et l’énergie noire. La production de dizaines de milliers de Bosons de Higgs au LHC dans les prochaines décennies offre ainsi un nouveau champ de recherche pour tenter d’y répondre.
Sandrine Laplace, chargée de recherche au CNRS, laboratoire de physique nucléaire et des hautes énergies, membre de la collaboration ATLAS du CERN.

14 h - Exploration et manipulation du vivant avec des nano-aimants

Les nanotechnologies ont récemment fait leur entrée dans le secteur de la médecine et semblent devenir des acteurs incontournables pour proposer de nouvelles solutions diagnostiques, élaborer des traitements innovants, ou encore favoriser la régénération des tissus. Parmi ces nouvelles technologies, les nanoparticules magnétiques ouvrent de nombreuses perspectives : elles sont visibles au plus profond de l’organisme par IRM (Imagerie par Résonance Magnétique), peuvent se comporter comme des sources de chaleur pour « brûler » des cellules malades, et sont pilotables à distances par des aimants. Leur taille nanométrique leur permet d’interagir avec le vivant, aux plus petites échelles de l’organisme, et de s’insérer au cœur même des cellules. Les nanoparticules magnétiques offrent donc au physicien les outils pour tenter de relever un des défis de la science d’aujourd’hui : pouvoir manipuler le vivant. Les applications seront multiples pour la médecine de demain : diagnostic (nano-traceurs IRM), thérapie (nano-médicaments magnétiques, nano-destructeurs tumoraux) ou encore réparation tissulaire (tissus magnétiques).
Claire Wilhelm, directrice de recherche au CNRS, médaille de bronze du CNRS 2011, laboratoire matière et systèmes complexes, unité de recherche mixte CNRS/université Paris-Diderot.

15 h - Conférences des lauréats des prix jeunes chercheurs de la Société Française de Physique

Prix SFP-Michelin : Anne-Florence Bitbol
Prix SFP-Guinier : Sébastien Leurent

16 h 15 - Neutrinos supraluminiques : particules, physiciens, journalistes, qui va le plus vite ?

Les informations scientifiques au sommaire des 20 heures à la télévision, des spots radio ou à la Une des journaux sont rares, a fortiori lorsqu’il s’agit de recherches en physique. Alors que s’est-il passé le vendredi 23 septembre 2011 ? Une particule, la tête d’Einstein et le concept de vitesse de la lumière ont été propulsés sur le devant de la scène médiatique. Retour sur un événement médiatico-scientifique et les leçons à en tirer sur le fonctionnement de la science et des médias.
David Larousserie, journaliste scientifique au journal Le Monde.

17 h 15 - La physico-chimie révèle l’histoire des œuvres d’art

Un usage croissant de nouvelles technologies d’analyses physico-chimiques permet de fournir aux spécialistes du patrimoine culturel de nombreuses informations nouvelles sur la datation, la conservation et la nature des œuvres d’art. Grâce aux accélérateurs de particules et aux instruments miniaturisés utilisant des rayons X, de nouvelles formes de recherche interdisciplinaire apparaissent.
Philippe Walter, directeur de recherche au CNRS, directeur du laboratoire d’archéologie moléculaire et structurale (CNRS - université Pierre et Marie Curie), professeur au Collège de France, titulaire de la chaire annuelle d’Innovation technologique – Liliane Bettencourt pour l’année 2013-2014.
Conférences et débats

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