Au-delà de la question du choix des documents à conserver, se pose le problème du support capable de préserver le mieux possible l'information.
Quels sont les atouts et les limites du support traditionnel sur papier ? Lisibilité, matérialité d'un côté, dangers de l'acidification de l'autre. Les microfilms ont longtemps joué le rôle de sauvegarde. Aujourd'hui, la numérisation facilite considérablement la gestion et la consultation des documents, mais présente des limites si on l'envisage en tant que support de conservation : qualité de l'image, stabilité du support d'enregistrement et évolution constante du matériel informatique.
Par ailleurs, le développement d'internet et l'apparition des documents électroniques entraînent de nouvelles problématiques en matière d'archivage. Afin d'assurer la pérennité de notre mémoire, il apparaît de plus en plus important d'associer outils traditionnels et numériques.
A l'occasion de l'exposition " Les trois révolutions du livre " qui se déroule au Musée des arts et métiers, du 8 octobre 2002 au 5 janvier 2003, nous vous proposons de venir discuter sur ce thème avec des spécialistes de la conservation.
Avec la participation de :
- Serge Chambaud - Président - Groupement français de l'industrie de l'information
- Marie-Claude Delmas - Conservateur en chef du Département Conservation - Centre historique des Archives nationales
- Catherine Dhérent - Chef du Département innovation technologique et normalisation - Direction des Archives de France
- Françoise Flieder - Présidente - ARSAG (Association pour la recherche scientifique sur les arts graphiques)
Rencontre animée par Benoît Garrigues - journaliste scientifique