Modèle : Roulement simple N·406

Modèle : Roulement simple n°406© Musée des arts et métiers, Cnam / Photo Sylvie Maillard
Auteur matériel
Compagnie d'applications mécaniques
Date de fabrication
Avant 1922
Emplacement
Musée
N° inventaire
16260-0001-
Classification
Objet grandeur réelle
Matériaux
Acier Alliage ferreux
Dimensions
2,2 x 9,2 cm, 670g.
Date d'entrée
1922

Le mouvement et sa transmission sont à l’origine de frottements, sources d’échauffement et d’usure pour les pièces mécaniques. Substituer le roulement au glissement peut alors constituer une solution, à l’image du transport de lourdes pierres sur des troncs lors de la construction des pyramides. Au XVIe siècle, Léonard de Vinci dessine le principe du roulement à billes. Le premier brevet est pris en 1794 mais c’est avec le développement de la bicyclette que le roulement à billes trouve ses lettres de noblesse : utilisé dans l’axe des roues et des pédaliers, il réduit les frottements et les risques de casse. Bientôt employé dans la grande industrie, il est perfectionné par l’ingénieur suédois Sven Wingquist, à l’origine de la société SKF. En 1922, un article de La Nature souligne les avantages du roulement à billes : grande économie de force, réduction des frottements, augmentation de la vitesse de rotation, amélioration de la sécurité, graissage quasi-inutile et très faible usure des pièces. Pour les montages nécessitant une plus grande rigidité, on remplace les billes par des rouleaux. Les roulements exposés au musée ont été conçus pour les boîtes d’essieux des voitures de chemins de fer ; ils ont été offerts par la SKF en 1922 à la demande d’Édouard Sauvage, professeur de la chaire de mécanique appliquée à l’industrie.
Lionel Dufaux, responsable des collections Energie et Transports. In : Dufaux, Lionel (dir.), Le Musée des arts et métiers. Guide des collections, Paris, Musée des arts et métiers - Cnam, 2013.