Modèle : Engrenage cylindrique intérieur de Lahire, à denture hélicoïdale transmettant un mouvement rectiligne à un piston de pompe

Modèle : Engrenage cylindrique intérieur de Lahire, à denture hélicoïdale transmettant un mouvement rectiligne à un piston de pompe© Musée des arts et métiers, Cnam / Photo Sylvain Pelly
Auteur matériel
Alexandre Clair
Auteur intellectuel
Philippe de La Hire
Date de fabrication
1860-1872
Emplacement
Musée
N° inventaire
08384-0000-
Classification
Objet grandeur réelle
Matériaux
Acier Bois Laiton Fer
Dimensions
65,5 x 44,5 x 34,5 cm, 9,2 kg
Date d'entrée
1872

Astronome et géomètre français, membre de l'Académie des sciences, Philippe de La Hire (1640-1718), est également physicien, naturaliste et peintre. Il est surtout connu par un théorème mathématique appliqué à la transformation d'un mouvement circulaire continu en un mouvement alternatif.
Des engrenages conçus sans calcul
Les engrenages sont les organes essentiels de transmission des machines depuis l'Antiquité. Ils prennent des dimensions considérables au Moyen ge dans les moulins et les horloges à poids. Le plus souvent en bois, fabriqués au jugé, ce sont les rouages d'une machinerie aux articulations trop lâches ou trop serrées, qui cognent et grincent. Pour tout remède, le " vieux oing ", graisse de porc fondue, qui limite l'usure ou la rupture.

Des dents qui se quittent "sans répugnance"
Au XVIIe siècle, des savants, comme Claude Perrault ou Huygens, étudient la forme que doivent prendre les dents pour rouler les unes sur les autres plutôt que glisser ou frotter. Cette question devient un problème de géométrie, résolu au mieux par White en 1794, qui reprend les travaux de La Hire. Les engrenages cessent d'être droits pour devenir hélicoïdaux, les dents prennent le profil légèrement incurvé d'une épicycloïde.

(Cartel de l'exposition permanente)