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Lilian Bourgeat

Lilian Bourgeat

Expositions temporaires

du 16 octobre 2020 au 7 mars 2021
PROLONGATION JUSQU'AU 31 MAI 2021

le dimanche, mardi, mercredi, jeudi, vendredi etsamediDu Vendredi 16 octobre 2020 au Dimanche 7 mars 2021

Parvis

Sous le regard bienveillant de Zénobe Gramme, c’est l’entrée principale du musée des Arts et Métiers.
Deux œuvres monumentales de Lilian Bourgeat investissent le parvis du musée. En écho au monde en miniature proposé dans l’exposition Top modèles. Une leçon princière au XVIIIe siècle, il est question d’échelle et de représentation décalée de la réalité.
L’agrandissement est au cœur du travail de l’artiste. Tous les domaines du réel passent à une échelle supérieure, et particulièrement les objets issus de la culture populaire tels que la table de jardin, le tire-bouchon, les bottes en caoutchouc… Pourtant, la démesure a pour effet de faire basculer l’objet quotidien et familier dans l’«extra-ordinaire». 
 
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Double Banc, Lilian Bourgeat, 2018 ©Dircom Cnam / Photo Sandrine Villain
L’artiste interroge notre perception du banal, de l’habituel et notre rapport physique au monde. Ses installations proposent au spectateur une manipulation physique ou intellectuelle des objets et l’emmènent dans un scénario. Ainsi, le Double banc se fond au loin dans le paysage ; on ne réalise sa taille que lorsqu’on s’en rapproche, et à celles et ceux qui s’assoient dessus, il offre un nouveau point de vue. Lilian Bourgeat cherche l’interaction avec le spectateur et l’invite à être acteur d’une expérience, à l’instar d’une Alice au pays des Merveilles. Une expérience qui met en question notre échelle humaine, où les gestes simples comme s’asseoir (sur un banc XXL) ou « prendre la mesure » sont réinterrogés.
 
 
Né en 1970, Lilian Bourgeat vit et travaille à Dijon. Il a étudié à l’école nationale supérieure d’art de Dijon de 1989 à 1994 et enseigne, depuis 2008, à l’École des Beaux-Arts de Chalon-sur-Saône. De nombreuses expositions personnelles lui ont été consacrées, notamment à la fondation Claudine et Jean-Marc Salomon (2017), à la Maison rouge à Paris (2013), au Centre d’art contemporain la Chapelle du Gênetel (2011). Ses œuvres font par ailleurs partie de plusieurs programmes dans l’espace public (Le Voyage à Nantes, 2014, Neuchâtel, Boulogne-sur-Mer…) et ont intégré les collections publiques (FRAC Languedoc-Roussillon, FRAC Limousin, FRAC Bourgogne, FNAC…). Son travail est représenté par la galerie Lange + Pult (Zürich, Auvernier).