Le fardier de Cugnot est considéré comme la première automobile de l’histoire. Destiné à remplacer les attelages de l’artillerie de campagne, cet engin a été conçu dès 1769 par l’ingénieur militaire français Nicolas Joseph Cugnot, né à Void, dans l’actuel département de la Meuse, en 1725 et mort à Paris en 1804.

Réf. : 11 20 019
Visuels d’après maquettes - Couleurs non contractuelles / disponibles sur demande
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Dès 1650, de multiples recherches sont menées sur la vapeur, notamment par Denis Papin, Thomas Savery ou Thomas Newcomen. S’appuyant sur les découvertes antérieures, Cugnot, le premier, parvient à faire avancer un véhicule terrestre par la force de la vapeur.
Il construira deux fardiers : le premier à échelle réduite, commandé en 1769 par le duc de Choiseul, ministre de la Guerre de Louis XV, donnera des résultats probants. Il n’en reste aucune trace. Le second véhicule, de grandeur réelle, est testé en 1770 ; l’expérience semblant concluante, elle appelle de nouveaux essais. Prévus en 1771, ils sont annulés suite à la disgrâce du duc de Choiseul.
Terminé et en état de marche, ce fardier est oublié pendant trente ans dans les ateliers de l’Arsenal de Paris. Sauvé par deux fois, pendant la Révolution, par Louis Nicolas Rolland, commissaire général de l’artillerie, il est installé au Conservatoire des arts et métiers en 1800. Aujourd’hui, le fardier de Cugnot est exposé au sein de la collection permanente du musée des Arts et Métiers, Paris 3e.
Cugnot applique la puissance motrice à la roue avant. Il est le premier à avoir transformé le « mouvement linéaire alternatif » en « mouvement rotatif continu ». Il est passé du simple va-et-vient des pistons à un mouvement circulaire d’une roue en appliquant au fardier une roue à rochet, dispositif utilisé habituellement dans l’horlogerie.
Le fardier fonctionne à la vapeur. Il se compose de trois parties :
Il construira deux fardiers : le premier à échelle réduite, commandé en 1769 par le duc de Choiseul, ministre de la Guerre de Louis XV, donnera des résultats probants. Il n’en reste aucune trace. Le second véhicule, de grandeur réelle, est testé en 1770 ; l’expérience semblant concluante, elle appelle de nouveaux essais. Prévus en 1771, ils sont annulés suite à la disgrâce du duc de Choiseul.
Terminé et en état de marche, ce fardier est oublié pendant trente ans dans les ateliers de l’Arsenal de Paris. Sauvé par deux fois, pendant la Révolution, par Louis Nicolas Rolland, commissaire général de l’artillerie, il est installé au Conservatoire des arts et métiers en 1800. Aujourd’hui, le fardier de Cugnot est exposé au sein de la collection permanente du musée des Arts et Métiers, Paris 3e.
Cugnot applique la puissance motrice à la roue avant. Il est le premier à avoir transformé le « mouvement linéaire alternatif » en « mouvement rotatif continu ». Il est passé du simple va-et-vient des pistons à un mouvement circulaire d’une roue en appliquant au fardier une roue à rochet, dispositif utilisé habituellement dans l’horlogerie.
Le fardier fonctionne à la vapeur. Il se compose de trois parties :
- Un châssis en bois comprenant deux roues à l’arrière.
- Un moteur à deux cylindres en ligne, à haute pression et simple effet, disposé au-dessus de la roue avant.
- Une chaudière, à l’avant de l’ensemble.

Illustration et gravure : Sarah LAZAREVIC
Impression : taille-douce
Format du timbre : 60 x 25 mm
Présentation : 40 timbres à la feuille
Tirage : 400 000 exemplaires
Valeur faciale : 1,16 € Lettre Prioritaire
Conception graphique timbre à date : Sarah LAZAREVIC
Mentions obligatoires : création et gravure Sarah Lazarevic d'après photo © Musée des Arts et Métiers-Cnam

À découvrir : le souvenir
Création : Sarah LAZAREVIC
Impression : feuillet taille-douce - carte offset
Tirage : 30 000 exemplaires
Prix de vente : 4,50€
(1 timbre Lettre Prioritaire)
Réf : 21 20 407
Mentions obligatoires : d'après photos © Musée des Arts et Métiers-Cnam
Pour toute demande d'interviews et reportages, contactez Amélie Zanetti, tél : 06 33 59 34 18
