Construit à la fin des années 1840, cet amphithéâtre du Conservatoire accueille aujourd’hui des cours, conférences et colloques.
Désormais, l'état de conscience retient l'attention des scientifiques autant que des philosophes. Les physiciens et les mathématiciens ont essayé de le modéliser dans des systèmes artificiels, mais ceux-ci ne tiennent pas compte du rôle des différents agents chimiques à l'oeuvre dans le cerveau. Comment expliquer autrement les effets de tel ou tel médicament sur l'humeur et la conscience ? Comment comprendre aussi des pathologies comme la schizophrénie ou la dépression sans les lier au milieu neurochimique du cerveau ? Nous voulons tenter ici de définir un mode de description de la conscience et de nommer les propriétés qui devraient être celles du cerveau physique pour en expliquer la subjectivité.
Avec Susan Greenfield, professeur de pharmacologie à l'Université d'Oxford.