Hugo et l’océan
Du 22 octobre 2019 au 23 février 2020
le dimanche, mardi, mercredi, jeudi, vendredi etsamediDu Mardi 22 octobre 2019 au Dimanche 23 février 2020
Exposition comprise dans le billet d'entrée à la collection permanente :
Plein tarif : 8 euros - Tarif réduit : 5,50 euros
Gratuité
sous conditions
Galerie
Situé au 1er étage à côté du centre de documentation, cet espace est destiné à accueillir des expositions de photos et des expositions-dossiers.
Le musée des Arts et Métiers accueille, du 22 octobre 2019 au 23 février 2020, l’exposition « Hugo et l’océan. Autour du roman “Les Travailleurs de la mer” ». Proposé et conçu par la Maison de Victor Hugo à Paris, dont la réouverture est prévue en mars 2020, l’accrochage présente un ensemble d’œuvres graphiques, composé de lavis de Victor Hugo et de gravures réalisées d’après les lavis de l’écrivain.
En exil, Victor Hugo s’installe à Guernesey, dans les îles anglo-normandes, en 1855. Dans sa maison de bord de mer, il écrit “Les Travailleurs de la mer”, une ode à l’océan et au « noble peuple de la mer ». Publié en 1866, le roman met notamment en scène un bateau à vapeur, baptisé « La Durande », prétexte à l’évocation de l’introduction de la vapeur dans le transport maritime. Parallèlement à son activité d’écrivain, Victor Hugo dessine. Pour illustrer son nouveau roman, il sélectionne une série de lavis sur les thèmes de la mer, des bateaux, des phares et des naufrages qu’il relie à son manuscrit.
À la fin du XIXe siècle, le graveur sur bois Fortuné Méaulle transpose en gravure certains lavis du poète et produit soixante-deux gravures pour l’album « Dessins de Victor Hugo : “Les Travailleurs de la mer” », paru en 1882. L’exposition rassemble vingt-cinq gravures originales issues de cet album illustré et six fac-similés des lavis de Victor Hugo.
Sur le thème de la vapeur employée dans les transports maritimes, le musée conserve plusieurs pièces, dont, dans les collections Énergie, un modèle de la machine à vapeur du bateau le « Sphinx ». Premier navire à vapeur de la Marine française, il a remorqué d'Égypte, en 1833, l’allège « Louxor » qui portait l’obélisque installé aujourd’hui sur la place de la Concorde, à Paris. Un autre modèle de machine à vapeur, celui d’un remorqueur du Nil utilisé pour la construction du canal de Suez, est présenté dans la galerie Transports.