Conférences et débats - Rencontres du Café des techniques
jeudi 18 octobre 2012, 18h30-20h00
Salle de conférences
À proximité immédiate du parcours de visite du musée, la salle de conférences est plus particulièrement dédiée aux colloques et conférences.
Musée des arts et métiers
60, rue Réaumur 75003 Paris
Métro : Arts et Métiers, Réaumur-Sébastopol
Bus : 20, 38, 39, 47
60, rue Réaumur 75003 Paris
Métro : Arts et Métiers, Réaumur-Sébastopol
Bus : 20, 38, 39, 47
L’essor du nomadisme et de la mobilité a créé un besoin fort en géolocalisation. Si la navigation routière a lancé le marché et reste encore majoritaire, d’autres usages apparaissent progressivement. Se localiser, géolocaliser une personne, un lieu, un objet… ou être localisé par un tiers, ces fonctionnalités révolutionnent de multiples domaines allant de la logistique au marketing, en passant par les réseaux sociaux.
De nombreuses applications géolocalisées pourront voir le jour grâce au développement de systèmes de positionnement intérieur. En effet, les signaux des satellites GPS et bientôt Galileo sont d’excellents outils de localisation en extérieur mais restent inaccessibles à l’intérieur des bâtiments ou dans certaines zones urbaines contraintes. D’autres réseaux type mobile ou Wi-Fi pourraient alors prendre le relais à condition d'assurer une continuité du service de positionnement entre les différents espaces.
L’autre frein essentiel à l’usage est la garantie du respect de la vie privée. Ces services associant positionnement et données informationnelles sont de redoutables outils pour tracer les individus, ce qui n’a pas échappé aux utilisateurs peu disposés à faire connaître en temps réel leur position. L’acceptabilité de ces technologies implique donc que la localisation reste un acte volontaire, délibéré et sélectif.
L’idée même de la carte se transforme, de nouvelles formes de représentation dans l’espace et dans le temps apparaissent et contribuent à façonner un nouvel imaginaire de la ville et de ses habitants… Dis-moi où tu es, je te dirai qui tu es !
De nombreuses applications géolocalisées pourront voir le jour grâce au développement de systèmes de positionnement intérieur. En effet, les signaux des satellites GPS et bientôt Galileo sont d’excellents outils de localisation en extérieur mais restent inaccessibles à l’intérieur des bâtiments ou dans certaines zones urbaines contraintes. D’autres réseaux type mobile ou Wi-Fi pourraient alors prendre le relais à condition d'assurer une continuité du service de positionnement entre les différents espaces.
L’autre frein essentiel à l’usage est la garantie du respect de la vie privée. Ces services associant positionnement et données informationnelles sont de redoutables outils pour tracer les individus, ce qui n’a pas échappé aux utilisateurs peu disposés à faire connaître en temps réel leur position. L’acceptabilité de ces technologies implique donc que la localisation reste un acte volontaire, délibéré et sélectif.
L’idée même de la carte se transforme, de nouvelles formes de représentation dans l’espace et dans le temps apparaissent et contribuent à façonner un nouvel imaginaire de la ville et de ses habitants… Dis-moi où tu es, je te dirai qui tu es !
Avec la participation de :
- Judicaël Phan, juriste à la direction des affaires juridiques de la Cnil
- Catherine Ramus, designer, entité design & user experience, Technocentre d’Orange
- Nel Samama, enseignant-chercheur à Telecom SudParis, Institut Mines-Télécom
- Zbigniew Smoreda, sociologue au laboratoire SENSe, Orange Labs