De la ville structurée par un centre et une périphérie jusqu’aux espaces urbains multipolaires connectés par les réseaux de transports et d’information, on assiste à une véritable accélération du rythme de l’urbanisation.

Aujourd’hui, de nombreuses villes possèdent leur double numérique. Ces modèles virtuels permettent de suivre l’évolution des objets urbains (bâtiments, infrastructures...) au cours du temps et d’offrir différents modes de représentation selon ce que l’on souhaite observer : l’impact d’une nouvelle route ou ligne de tramway, la propagation du bruit ou encore la modélisation thermique des bâtiments. Grâce à l’intégration d’informations multi-sources, ces outils d’aide à la décision sont des instruments précieux dans la conception de projets d’aménagements urbains durables et pérennes.

Progressivement, la ville se recompose morphologiquement mais aussi socialement, avec des jeux complexes de mouvements de populations. Le formidable développement des infrastructures de transport a permis de généraliser la dissociation entre les lieux de résidence et d’emploi. Repoussant régulièrement les limites de la ville, on assiste à l’exode, à la périphérie, des familles à la recherche d’espace. En parallèle, l’embourgeoisement des quartiers populaires des centres soulève la question de l’appropriation des espaces, des nouvelles formes de cohabitation mais aussi du logement des populations les plus fragilisées.

De la ville d’hier à la celle de demain, quelle est la dynamique de transformation des espaces urbains ? Comment les modes de vie des habitants peuvent-ils façonner cette évolution ? Quels sont les moyens à mettre en œuvre pour mieux co-construire la ville du futur ?