
Vendredi 17 mars 2023 de 19h à 21h
Entrée gratuite dans la limite des places disponibles
Second rendez-vous d’une série de trois soirées au musée des Arts et Métiers, les Échappées du 17 mars 2023 questionnent cette fois les énergies. Du solaire et d’un jardin moléculaire aux énergies bleue et orange, nous découvrirons des facettes inattendues de l’énergie.
Chercheurs et chercheuses s’installent au cœur du musée pour vous exposer leurs travaux à travers des conférences audacieuses et interactives. L’occasion d’explorer autrement la science en train de se faire mais aussi de (re)découvrir les collections du musée des Arts et Métiers ! Venez débattre, expérimenter, explorer, échanger, les Échappées inattendues n’oublient aucun curieux !
par Cyril Picard, physicien à l'Université Grenoble Alpes
Le cycle de l’eau est une source d’énergies renouvelables : au-delà de l’hydroélectricité, l’énergie bleue, liée à un écart de salinité peut contribuer au mix énergétique. Récupérer cette énergie requiert de dompter le mélange entre eau douce et eau de mer en autorisant le transfert uniquement d’eau ou d’ions salins d’une charge. Cette sélectivité moléculaire, repose actuellement sur l’emploi de membranes nanoporeuses. Les stratégies membranes soulèvent des défis qui stimulent l’émergence d’autres alternatives. Cyril Picard mène ses travaux au sein du Laboratoire interdisciplinaire de Physique (LiPhy – CNRS / Université Grenoble Alpes).
Manipuler l’énergie à travers le design moléculaire
par Lydia Sosa Vargas, chercheuse en chimie moléculaire au CNRS
Le « design » moléculaire joue un rôle essentiel dans la détermination des propriétés électroniques d’un matériau et, par conséquent, d’un dispositif électronique. En tant que chimistes, nous sommes capables de contrôler, dans une certaine mesure, l’agencement des atomes et des molécules afin d’optimiser ces propriétés, et malgré les avancées majeures dans ce domaine, il reste encore de nombreux défis à relever. Serons-nous un jour en mesure de comprendre et de contrôler pleinement les processus énergétiques qui gèrent le fonctionnement des appareils ? Pourrons-nous un jour rivaliser avec la nature ?
Les recherches de Lydia Sosa Vargas sont menées à l’Institut Parisien de Chimie Moléculaire (IPCM – CNRS / Sorbonne Université).
Découvrez le quotidien de recherche de Lydia Sosa-Vargas
De l'hydrogène orange pour une transition verte ?
par Florian Osselin, chercheur en physico-chimie et sciences de la Terre à l’Université d’Orléans
Certaines formations géologiques ont la propriété de pouvoir générer naturellement de l’hydrogène, par oxydo-réduction entre le fer contenu dans leurs minéraux et de l’eau. Le fer constituant environ 5 % en masse de la croûte terrestre, notre planète s’avère être une gigantesque usine à hydrogène. Une technique, l’« hydrogène orange », peut accélérer cette production naturelle afin de l’exploiter pour la transition énergétique. L’hydrogène orange apparaît comme une solution peu coûteuse, sobre en énergie et en ressources critiques. Florian Osselin travaille sur l’hydrogène orange à l’Institut des Sciences de la Terre d’Orléans (ISTO – CNRS / Université d’Orléans / Bureau de Recherches Géologiques et Minières).
Par Stéphane Collin, chercheur en nanosciences et nanotechnologies au CNRS et Jean-François Guillemoles, chercheur en science des matériaux et énergie solaire au CNRS
Une incursion dans le quotidien de deux chercheurs pour faire l’expérience de la science par vous-même. Où en est l’état de la recherche sur l’énergie solaire ? Où en sommes-nous face aux technologies photovoltaïques mise en place pour la transition énergétique ?Suivez et partagez l’événement #ÉchappéesInattendues
Les conférences seront disponibles en replay sur la chaîne YouTube du CNRS et sur le site web dédié