Conférences et débats - Rencontres du Café des techniques
jeudi 15 janvier 2015, 18h30-20h00
Amphi Abbé Grégoire
Construit à la fin des années 1840, cet amphithéâtre du Conservatoire accueille aujourd’hui des cours, conférences et colloques.
Entrée gratuite, dans la limite des places disponibles.
Inscription fortement recommandée :
musee-conf@cnam.fr
Billets à retirer à l'accueil du musée.
À défaut de pouvoir nous livrer des colis à domicile, les drones ont déjà investi notre quotidien et le modèle de loisir séduit de plus en plus d’amateurs. Grâce à l’avènement des smartphones, cette technologie jusqu’ici réservée aux militaires, a pu se développer pour des usages professionnels ou privés.
Du poids plume de moins de 500 g aux engins de plus d’une tonne, ils savent non seulement voler mais aussi photographier, filmer, cartographier... Equipés de capteurs inertiels (accéléromètre, gyroscope, capteur de pression ou capteur à ultrasons pour mesurer l’altitude), ces appareils volants sans pilote à bord peuvent se rendre aisément dans des lieux difficiles d’accès pour remplir leur mission : détecter les feux de forêt, surveiller les voies ferrées ou encore déceler des microfissures dans des ouvrages d’art.
Dans le futur, ils ne devraient plus seulement surveiller et diagnostiquer mais être également capable de passer à l’action, voire de collaborer ensemble au sein d’un essaim de drone. S’il faut pour cela plus d’intelligence à bord, le pilote à distance devra toujours garder la main pour pouvoir parer aux aléas liés aux intempéries, bugs ou encore risques de brouillage.
Comment garantir la fiabilité des drones, la collecte efficace d’informations grâce aux capteurs embarqués et la sécurisation des échanges de données ? Dans quelle mesure peuvent-ils porter atteinte à la sécurité, notamment en survolant des zones sensibles ? Quelles sont les réglementations à respecter selon les types d’engins ? Faut-il créer un brevet de télépilote ?
Du poids plume de moins de 500 g aux engins de plus d’une tonne, ils savent non seulement voler mais aussi photographier, filmer, cartographier... Equipés de capteurs inertiels (accéléromètre, gyroscope, capteur de pression ou capteur à ultrasons pour mesurer l’altitude), ces appareils volants sans pilote à bord peuvent se rendre aisément dans des lieux difficiles d’accès pour remplir leur mission : détecter les feux de forêt, surveiller les voies ferrées ou encore déceler des microfissures dans des ouvrages d’art.
Dans le futur, ils ne devraient plus seulement surveiller et diagnostiquer mais être également capable de passer à l’action, voire de collaborer ensemble au sein d’un essaim de drone. S’il faut pour cela plus d’intelligence à bord, le pilote à distance devra toujours garder la main pour pouvoir parer aux aléas liés aux intempéries, bugs ou encore risques de brouillage.
Comment garantir la fiabilité des drones, la collecte efficace d’informations grâce aux capteurs embarqués et la sécurisation des échanges de données ? Dans quelle mesure peuvent-ils porter atteinte à la sécurité, notamment en survolant des zones sensibles ? Quelles sont les réglementations à respecter selon les types d’engins ? Faut-il créer un brevet de télépilote ?
Avec la participation de :
- Fabrice Alger, chef de programme réglementation de la circulation aérienne à la Direction générale de l'aviation civile, direction DTA/MCU
- Arnaud Grut, chef de programme à la Direction de la sécurité de l'aviation civile DSAC, direction navigabilité et opérations NO/NAV
- Claude Le Tallec, chargé de mission “systèmes de drones” à l’Office national d’études et de recherche aérospatiales (Onera)
- Stéphane Morelli, président de la Fédération professionnelle du drone civil
Rencontre animée par Nathalie Milion, journaliste scientifique.